Le sport comme vecteur d’éducation et de coopération à l’école et en entreprise

Intervention de Jean-Pierre Doly  à la rencontre « sport et éducation » Mardi 20 Mai 2014 Apprentis d’Auteuil Sannois

                        Photo Table ronde

 

Le sport comme vecteur d’éducation et de coopération à l’école et en entreprise

Les bénéfices du développement d’une activité sportive au sein d’un établissement scolaire pour la communauté éducative. 

 

  • Ecole / Entreprise

Pression des résultats – concurrence- obsession de la performance- notation – évaluation – compétition

Ecoles d’ingénieurs, de commerce, de management =au pays de Descartes on veut tout mettre en équation (maths, puis logiciels, tableaux de bord, statistiques…) mais quid de la motivation, des phénomènes affectifs, de l’ambiance, de la cohésion d’équipe, de la coopération, de la solidarité, de la passion, de l’enthousiasme, de l’empathie >donc faire plus de philo, de psycho, de politique, de philosophie politique, de culture, d’art et…….de sport !!!

  • d’où la nécessité du sport et particulièrement du sport d’équipe

mais attention : exemple des jeunes footballeurs : Sur 5 tranches d’âge (de 15 à 19 ans) il y a près de 2 000 joueurs dans les différents Centres de Formation, 80 arrivent à être pros (0.04%) et de 1 à 4 deviennent internationaux. De plus, sur environ 1000 pros, 10% arrêtent leur carrière chaque année et 10 à 15 l’arrêtent avant pour blessures graves. Sur les 80 pros , 20 ont le bac, 9 un bep, 10 un cap , 2 un diplôme de foot et ….40 n’ont rien!

  • Moralité : passe ton bac d’abord!…Et/ou apprends un métier!…

 

  • Que nous apprend la pratique d’un sport ?

–       Une adaptation aux changements, aux situations complexes, une intelligence des situations

–       Une Volonté permanente de progresser et une facilité d’intégration de nouvelles données ou consignes

–       Un Goût pour l’invention, l’innovation, la créativité

–       Une Propension aux relations interpersonnelles, de l’échange, du dialogue, de l’écoute, de la coopération, un esprit d’équipe, de la solidarité, de l’entraide, un dépassement de soi, le sens de l’effort, de la discipline, du respect des règles, de l’arbitre, un mental gagnant, un leadership pour les capitaines

–       Mais aussi les limites que sont l’agressivité (à contrôler et maitriser), la colère, la polémique, le sentiment d’injustice, la chance, le hasard…sans parler de l’idolâtrie, du dopage, etc…

Quels sont les principaux facteurs individuels et sociaux de réussite pour un sportif de haut niveau ou pas ?

–       Savoir conjuguer Etudes et Sport à l’adolescence > bac , puis sport et vie privée, compétition et vie de couple, de famille…

–       Cela va dépendre de son histoire, de sa démarche, de son investissement, des notions de désir, de plaisir, de projection positive et d’estime de soi associés à sa pratique, et d’une manière générale d’un bon équilibre de vie qui lui permet d’occuper la place qui lui convient avec une projection de soi au sein de son avenir suffisamment rassurante

–       ……Et surtout des personnes qui l’entourent( les parties prenantes) et du climat au sein duquel il évolue

 

Pourquoi faire du sport en entreprise ou dans une institution ?

  • Nous savons par des enquêtes scientifiques que l’insuffisance d’activité physique est la première cause de mortalité évitable devant le tabagisme
  • Avoir au moins 30’ d’activité 5 fois par semaine (ou 3X20’) on peut prévenir obésité, diabète, stress et 1/3 des cancers (colon, sein…)
  • Améliorer la santé des salariés, des dirigeants, de la structure
  • Optimiser les ressources
  • Faire baisse l’absentéisme

 

Le rôle des parents, des éducateurs, des coachs de sportifs de haut niveau ou pas

–       Être à l’écoute de l’expression du jeune sportif, de ce qu’il vit et a vécu

–       Débriefer systématiquement les entraînements et les compétitions à chaud puis à froid

–       S’il y a méforme, blessure, contre performance, renforcer l’écoute et l’échange : aider à faire le deuil de la perte ressentie lors de la blessure, perte des repères corporels, psychiques et de projection de soi au sein de son avenir

–       aider le sportif dans un travail de soutien, de compréhension et d’information lui permettant de dépasser ce moment insécurisant

–       apprendre au sportif à se regarder, se ressentir, ne pas cliver le corps et l’esprit car sans cesse l’un parle de l’autre

–       Viser l’équilibre car il y a surinvestissement corporel, ce corps comme outil d’expression, mais aussi la vie sportive, professionnelle, affective, psychique, familiale, sexuelle,…..attention aux fantasmes du (futur) héros

–       Permettre au sportif de s’exprimer dans un climat de confiance car il s’agit aussi et surtout d’une rencontre humaine.

Conclusion :

Camus – St Exupèry –

Louveteaux- scouts- colonies de vacances – pensionnaire –

Sport à l’école, en Université ou Grande Ecole, dans l’entreprise (tournois Renault, course cyclo en Ardèche, ski et Danone world cup) etc… jusqu’à Malakoff Médéric ( handi sport)

Permet de connaitre les gens sous un autre angle, fédère, fait tomber certaines barrières

Relever des défis, challenges, projets ENSEMBLE !

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