Pour quoi et pour qui le livre « L’accordeur de talents » ?

L'accordeur de talents - livre - Jean-Pierre Doly

Collection: Stratégies et Management, Dunod
2012 – 192 pages – 155×240 mm
EAN13 : 9782100572595

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POUR QUOI CE LIVRE ?

– Parce que nous sommes (peut être) à un tournant : on peut se poser la question, en tous cas certains commencent à se la poser : n’a-t-on pas été trop loin dans un certain nombre de domaines : connaissances scientifiques, technologie, informatique, consommation, communication, image… ? ne risquons nous pas d’être –comme le dit Samuel Rouvillois – des « aliénés consentants » du système (tecno+ conso+ com.) ? quels sont alors les ressorts intérieurs et collectifs possibles sur lesquels nous pourrions nous appuyer pour réagir ?
– Et si l’une des pistes était le groupe, le collectif, le lien, l’équipe, les interactions, l’intelligence collective, l’interdisciplinarité, la diversité ? et si on passait de l’autonomie à l’interdépendance ?
– Parce que depuis très longtemps je crois aux vertus du groupe, de l’équipe, de la coopération, de la solidarité, de la confiance, de l’écoute, du talent…car au fond on ne peut pas se passer des autres.
– Parce que d’une part c’est quand même plus facile d’assumer les difficultés à plusieurs, l’altérité permet d’affronter et de dépasser la peur, les affrontements, les risques, les provocations, les manipulations, les agressions et puis n’avons-nous pas davantage d’exemples de réussite et de plaisir en groupe qu’en individuel ?….
– Parce que le tout est largement plus que la somme des parties comme le dit si bien St Exupéry : « la beauté du visage n’existe que par le retentissement de chaque partie sur toutes les autres »
– Parce que l’on apprend beaucoup de la nature (un arbre seul pousse moins bien que dans une forêt…), des animaux (fourmis, termites, abeilles, oies sauvages…), des œuvres humaines (on regarde un monument dans son ensemble d’abord et non pierre par pierre, une cathédrale par exemple…) etc.
– Et puis… parce que ras le bol des nombreux discours et des quelques réalités sur notre supposé égoïsme et individualisme, sur la guerre des égos, le repli sur soi, l’indifférence, etc.

POUR QUI CE LIVRE ?

– Pour les jeunes essentiellement, d’une part car comme l’a dit St ex ou Sitting Bull ou un proverbe africain …on ne sait plus très bien : « Tu n’hérites pas de la terre de tes ancêtres, tu l’empruntes à tes enfants », et d’autre part parce qu’il faut bien dire qu’après les fameuses 30 glorieuses que leur laisse –t- on à nos djeunes?
– Sans parler de la conjoncture économico-politico financière, ils vivent un risque de schizophrénie permanente entre les injonctions paradoxales qu’on leur inculque :
– D’un côté : Bats toi, ton avenir ne va dépendre que de toi, fais ton trou, etc… mais aussi et dans le même temps : coopère, sois solidaire, travaille en groupe, en équipe, en réseau, etc…
– Alors comment faire ?
– Eh bien oui j’ose risquer un peu d’optimisme, le dernier observatoire de Sociovision (Cofremca) nous montre que « 40% des français pensent que la crise ne s’arrêtera jamais », …que signifient alors solidarité et « vivre ensemble » quand « 40% des français n’ont pas confiance dans leurs voisins » ?

Ces chiffres sans fard seraient-ils les prémisses du chacun pour soi général, précurseur d’un naufrage sociétal annoncé ? Non, la fin du déni n’est pas le début de la fin, car les 2/3 s’accordent sur une priorité absolue : « sauver la jeunesse ! »
– Le nouveau monde n’est pas pire, il est différent ! place à l‘agilité, l’adaptation, la créativité , le plaisir , un nouveau monde dont les ténèbres ou les brumes de la crise n’empêcheront pas la lumière, les compétences , les atouts, les appétits, les paris , les défis , les challenges, les projets , les talents de pouvoir s’exprimer ! il y a et il y aura de nouvelles solidarités et intelligences collectives : l’enjeu est dans de nouvelles confiances pour faire sens , surprendre, transformer, animer , inspirer , dynamiser, motiver, etc…
Pour revenir aux jeunes, ils doivent avoir cet esprit d’aventure chère à Patrice Franceschi qui est en train de terminer les derniers préparatifs à l’appareillage de son trois mâts la nouvelle « boudeuse » qui va partir pour un tour du monde… avec la vocation et l’engagement de promouvoir les cultures pour chercher les ressemblances par delà les différences . A l’occasion de cet exceptionnel programme jeunesse, organisé en partenariat avec l’Association des maires de France, La Boudeuse redevient navire-école pour un voyage de huit mois autour de l’Amérique latine. Cette « Nouvelle Odyssée » propose d’emmener au bout de la Terre, de Dakar à l’Amazone, en passant par le Cap Horn, l’Ile de Pâques, les Galápagos ou les Bermudes…, « 128 jeunes ambassadeurs des communes de France », d’octobre 2012 à mai 2013. Ces jeunes vivront une expérience humaine d’une rare intensité qui mêle le goût de l’aventure au sens des responsabilités, la découverte du monde à l’esprit civique, la volonté de l’entreprise individuelle à la solidarité de l’effort collectif. Goût du risque, aptitude au non-conformisme, désir de découverte et besoin de liberté sont pour le Président honoraire de la Société des explorateurs français, les principales vertus de l’esprit d’aventure.
Et puis toujours St Ex : « Conquérir c’est convertir. Contraindre c’est emprisonner. Si je te conquiers je délivre un homme. Si je te contrains je l’écrase. La conquête c’est en toi et à travers toi une construction de toi-même. La contrainte c’est le tas de pierres alignées et toutes semblables dont rien ne naîtra. »
Mais pour guider ces jeunes, pour détecter leurs talents, pour les faire travailler ou jouer ensemble, il faut un guide, un chef, un leader, un manager « accordeur de talents »

QU Y A-T-IL DANS LE LIVRE ?

Après la belle et riche préface de Michel Podolak , il y a des repères, des grilles de lecture , des cas , des exemples , des témoignages qui montrent que l’alliance entre les personnes est plus importante que les contrats individuels : en sport collectif , on sait chiffrer ( à peu près) la valeur d’un joueur, mais ce qui se passe entre deux joueurs , la valeur ajoutée des interstices , des interactions entre les joueurs d’une équipe n’est pas chiffrable , en tous cas elle n’a pas de prix !
Une introduction sur les nouvelles espérances collectives, la coopération, le plaisir, la passion, les contradictions… puis pourquoi accorder des talents ?ensuite comment accorder des talents ? comment conjuguer rôles, statuts, personnalités avec les limites que sont certains étouffeurs de talents ou autres manipulateurs, puis comment manager une équipe performante et réussir des projets , des challenges, des défis collectifs ?
Et puis quelques focus sur des valeurs clés : la confiance (voir le film sur le relai 4 X 100m ou les citations de l’écrivain journaliste Jon Krakauer), ou encore l’écoute (« le pauvre est celui que l’on n’écoute pas » (Camus) et l’incroyable dialogue entre André Sève et Georges Brassens…
Le seuil de souffrance et de perte de sens étant atteint ,n’est –il pas grand temps de(re) venir à plus de simplicité, de proximité, d’humanisme, d’humour, d’humilité, de (re) naître et de (re) créer de l’appartenance, donner des repères qui intègrent tout le monde car tout le monde a du ou des talents !….

Jean Pierre Doly, 19/10/2012

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