Vous intervenez dans les entreprises, certaines écoles et dans le sport sur le thème du management interculturel : Pourquoi ? D’où vient l’intérêt que vous portez au mixage des cultures ?
Mon expérience de plus de 30 ans dans des fonctions, métiers, sociétés et pays différents m’autorise à essayer d’en dégager non pas des certitudes mais quelques convictions ; non pas des recettes mais quelques grilles de lecture pour celles et ceux qui pourraient être confrontés à des choix, des difficultés, des changements en particulier à l’occasion des nombreuses fusions acquisitions ou prises de participation jalonnant la vie de leurs entreprises ou encore pour des entraîneurs de football décidant de tenter l’aventure par choix ou comme alternative au chômage en France.
Né il y a plus de 50 ans d’une famille d’immigrés italiens par ma mère, j’ai beaucoup voyagé lorsque j’étais étudiant en Europe, Afrique, Asie et Amérique Latine. Ensuite l’interruption d’études pour devenir Professeur d’EPS pour raisons médicales m’a entraîné vers la psychologie et la sociologie.
Mais c’est réellement lors de mon premier job chez Renault que j’ai vraiment commencé à travailler sur le management interculturel.