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Intervention de Jean-Pierre Doly accompagné de David Camara au Collège et IES St Jean à Sannois (95)

logo-apprentis-auteuilApprentis d’Auteuil : « fais du sport, mais passes ton bac d’abord !…. et/ou apprends un métier !… »

 

Intervention de Jean-Pierre Doly accompagné de David Camara au Collège et IES St Jean à Sannois (95)*  

1ère partie : Les jeunes footballeurs           app auteuil sannois 4   

  • 90 000 licenciés dans une tranche d’âge
  • 600 à 700 en Centres de Formation entre 15 et 19 ans dont 250 à 300 signent un contrat d’aspirant stagiaire (réussite 1 sur 3), les autres ont un contrat de formation sans salaire (réussite 1 sur 20)
  • Avant = 13/14 ans : pensionnat, parents, famille, copains, etc…
  • Sur 5 tranches d’âge (de 15 à 19 ans) il y a 1800 joueurs
  • 80 arrivent à être pros, 1 à 4 deviennent internationaux
  • Sur environ 1000 pros, 10% arrêtent leur carrière chaque année et 10 à 15 l’arrêtent avant pour blessures graves
  • Sur les 80 pros, 20 ont le bac, 9 un BEP, 10 un CAP, 2 un diplôme de foot et… 40 n’ont rien!

 

Qui sont les sportifs de très haut niveau ?app auteuil sannois 2
  • Des porteurs de savoir-faire particuliers: qui ne sont  pas dans les cv, pas nécessairement dans le parcours avant 18- 20 ans, c’est une promesse de performance et de valeur ajoutée
  • Ils sont adaptables aux situations complexes, ils ont  une intelligence des situations et ont un leadership naturel

Le saut à la perche : une tradition auvergnate

article_LavillenieAncien (modeste) perchiste (3m en junior) dans les années 60 sous la férule de l’un des pères de la perche Clermontoise le passionné  pédagogue Paul Dufour (auquel son compagnon du Bataillon de Joinville l’ancien champion cycliste Raymond Mastrotto avait dit un jour : « la perche ? …c’est juste un coup à prendre ! »), nous sautions tous les dimanches matins avec des perches métalliques pour retomber sur du sable où certains avoisinaient les 4m ou plus. Il y avait là Clermont, Pialoux, Lèbre, et  mon compagnon de lycée François Juillard ( 4m 50) qui deviendra le DTN le plus médaillé en or ( Atlanta 96) et entraineur de Philippe d’Encausse( 5.75m) et de Jean Marc Tailhardat( 5.70m).D’autres perchistes de très haut niveau maintiendront la perche auvergnate au sommet(Joël Bailly, Damien Inocencio (ex coach de R Lavillenie) , P C Peuf ,tous à plus de 5.50m… jusqu’à Renaud Lavillenie.

Il  y avait aussi dans les années 60 une rivalité entre le Stade Clermontois de Paul Dufour et l’AS Montferrand de Roland Gras où sautait Hervé d’Encausse (5.37m) le père de Philippe, actuel entraîneur d’un certain Renaud Lavillenie (6.16m). Intelligemment les deux clubs fusionnèrent  pour créer Clermont Athlétisme Auvergne –l’un des meilleurs clubs français de ces dernières années- et produire une école unique dans la durée (plus de 50 ans!) car non seulement avec un record d’Auvergne à 6.16m (sic !) mais aussi une section féminine de très haut niveau et quelques espoirs dont le propre frère de Renaud et un certain Clément Tronqual fils d’Alain récemment malheureusement beaucoup trop tôt disparu et dont nous reparlerons.

Jean Pierre Doly

 

Le management des ressources humaines et le staff de l’équipe de France de football

Un an après le fiasco des Bleus en Afrique du Sud, Jean-Pierre Doly sort de son silence. Issu du monde de l’entreprise, celui qui a été pendant 10 ans, conseil en management et RH du staff de l’équipe de France de football, s’explique sur son rôle contesté. Rencontre avec celui que les médias ont appelé le coach du coach.

Après l’échec de la Coupe du monde en 2010, les médias ne vous ont pas épargné. Vous n’avez jamais semblé vouloir répondre à la presse…

Je pense que mon rôle a intrigué vos collègues de manière générale. Comme je ne parlais pas, ils ont comblé le vide. Si l’équipe avait gagné on m’aurait laissé tranquille. De là, à être l’un de ceux à qui faire porter le chapeau du fiasco sud-africain… A l’époque, je n’avais pas le droit de parler. J’avais en effet une clause de confidentialité dans mon contrat. Je l’ai clairement dit aux journalistes : ils n’ont pas voulu l’entendre. De la même manière, ils n’ont rien voulu entendre quand je leur ai dit à plusieurs reprises que je n’étais pas le coach du coach, ni le gourou… Ceci dit même si j’avais eu le droit de parler, je n’aurais pas dit grand-chose car ça ne les intéressait pas. Ce qui les intéressait c’est le people, l’anecdote sur les joueurs. Le boulot que je faisais avec le staff ou avec les entraîneurs ils s’en moquaient. Début 2010, Raymond m’a signé un papier m’autorisant à parler de ce que j’ai fait avec le staff à l’exclusion de ce que j’ai pu voir ou entendre avec les joueurs.

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